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Le musée de Mariemont et le Bois du Cazier (19 avril 2019)

Organisation

Rendez-vous au centre sportif de Basse-Wavre à 8h15 et départ à 8h30

A midi, nous irons prendre notre repas au restaurant « Chez Vincent » à La Hestre. Il se situe tout au bout de la drève qui borde le bois de Mariemont. Entrée, plat et dessert.

Le prix de cette excursion, tout compris est de 58€. Vous pouvez verser cette somme sur le compte d’énéo en y indiquant la référence MAR, votre nom et le numéro de votre GSM. Celui-ci m’est utile au cas où vous ne seriez pas au départ : je peux alors vous téléphoner et le car attend quelques minutes.

Pourriez-vous effectuer votre paiement avant le 10 avril, cela m’évitera de faire de nombreux rappels  par téléphone. Merci.

En cas d’empêchement, pas de remboursement : vous devez vous trouver un remplaçant.

ATTENTION : vous ne serez inscrit que si vous me téléphonez le soir au 010/40 17 34 ou 0478/48 84 91, ceci afin d’éviter des problèmes qui se sont posés précédemment : un incident technique est toujours possible, avec comme conséquence que je ne sois pas informée de votre inscription par virement.

Christine Dupaix-Moulin.

Photos

Toutes les photos VISIBLES ICI.

Le Musée de Mariemont

Domaine de Mariemont

L’histoire du Domaine de Mariemont est connue depuis la période gallo-romaine. Le long de la voie  romaine reliant Bavay à Cologne se développent des petits villages, dont Morlanwelz, sur lequel se situera le Domaine. A partir du XIVième siècle, ces terres appartiennent au comté de Hainaut. Elles intéressent Marie de Hongrie (d’où le nom « Mariemont »), sœur de Charles Quint. A vingt ans, veuve, elle est chargée de gouverner les Pays-Bas bourguignons et reçoit le bénéfice de la ville de Binche et de ses terres. Sa passion pour la chasse la pousse à édifier  un pavillon de chasse à la lisière des bois de Morlanwelz. Elle exproprie les terres agricoles sur une superficie de 90 ha. Le pavillon fut incendié et Marie de Hongrie fit reconstruire, à la place, un château.

Pendant plus de deux siècles, le château fut la résidence de campagne des gouverneurs des Pays-Bas bourguignons, espagnols et autrichiens et même pendant une dizaine d’années des maisons royales de France. A plusieurs reprises, le château fut incendié et reconstruit.

En 1798, il finit dans les mains de la richissime famille Warocqué qui fit fortune dans les charbonnages.

Le 25 décembre 1960, un incendie ravagea le dernier château. Il ne toucha que très partiellement les collections. Situé sur ses ruines, le musée actuel fut inauguré en 1975.

Dans le musée se trouve une variété de collections de diverses civilisations : égyptienne (un buste colossal de Cléopâtre), mésopotamienne, grecque, étrusque, romaine (les fresques d’une villa de Boscoréale, Pompéi), d’Extrême-Orient (un authentique salon de thé) mais aussi des trouvailles  archéologiques du Hainaut, Gaule romaine et période mérovingienne.

Le parc (45ha) conçu comme parc paysager à l’anglaise au XIX ième siècle est l’un des plus beaux arboretums de Wallonie. Il abrite des hêtres pourpres, des cèdres, des sequoias, des gingko biloba ou encore un des plus grands pommiers de l’Amour répertorié en Europe. Vous y trouverez aussi des massifs de rhododendrons et d’azalées multicolores.

Au gré de vos promenades vous pourrez admirer les Bourgeois de Calais de Rodin ainsi que des sculptures d’artistes belges, tel Constantin Meunier. Le parc est la propriété de la communauté française depuis 1991.

Notre visite du Musée nous conduira à la période préhistorique, à la Gaule romaine, à l’Egypte ancienne, à la Renaissance et au XVIII ième siècle.  Nous pourrons écouter de la musique d’époque (même préhistorique), nous goûterons des biscuits et des macarons provenant de ces temps lointains. La guide nous jouera un extrait de la Renaissance à la vielle à roue.

Le Bois du Cazier

La catastrophe du Bois du Cazier est la plus grande catastrophe minière survenue en Belgique. Le 8 août 1956, peu avant 8h, elle causa la mort de 262 mineurs. Elle fut couverte internationalement pendant de nombreuses semaines. Elle est ensuite à l’origine d’une prise de conscience de la condition des ouvriers mineurs et des normes de sécurité dans cette industrie.

Il s’agit d’une tragique méprise : suite à un malentendu avec la surface, un ouvrier engage, à un  moment inopportun,  un chariot qui devait  expulser de l’autre côté un wagonnet vide. Lors du démarrage de la cage, l’un des deux wagonnets qui dépasse accroche une poutrelle. Transformée en véritable bélier, celle-ci endommage une canalisation d’huile, détériore deux câbles électriques à haute tension et provoque la rupture d’une conduite d’air comprimé. La formation d’arcs électriques met le feu à l’huile pulvérisée. Le feu gagne rapidement toute la mine.

Un certain espoir demeure pourtant auprès des familles, femmes, mères, enfants qui s’accrochent désespérément aux grilles du charbonnage. Le 23 août le verdict des sauveteurs ayant enfin réussi de prendre pied à 1.035 m est sans appel : « tutti cadaveri ». Le dernier corps ne sera remonté qu’en décembre 57.

La catastrophe a provoqué, tant en Belgique qu’à l’étranger une émotion et un élan de solidarité jamais rencontrés auparavant.

Elle aura fait 262 morts de 12 nationalités différentes, en majorité des Italiens.

 

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