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Hôpital Notre Dame à la Rose à Lessines et les carrières de Quenast (20 sept 2019)

Photos

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L'Hôpital

Il fut fondé en 1242 par le seigneur de la ville, Arnould lV d’Audenaerde et son épouse Alix de Rosoit, noble princesse originaire de la hiérarchie française, et riche héritière. Il fut confié à des religieux et il fonctionna jusqu’en 1980.

Arnould lV, au soir de sa vie, fait inscrire dans son testament d’importantes sommes d’argent en faveur des pauvres, des mendiants et des démunis. Après son décès, son épouse fonde une institution pieuse qui se consacrera à l’accueil et aux soins des pauvres indigents de la ville et des alentours. En 1246, Alix de Rosoit installe à Lessines des frères qui s’occupent du travail à la ferme et des sœurs augustines à qui on confie la garde et les soins aux malades.

Au cours des siècles, l’hôpital va voir ses bâtiments transformés afin d’offrir des espaces mieux adaptés à la vie hospitalière.

Du XVI ième au XVlll ième siècle, le bâtiment principal évolue : ajouts dans les styles Renaissance flamand et gothique tardif (pour les cloîtres).

A la Révolution française, c’est la ville qui prend à sa charge la gestion de l’Hôpital.

Au XIX ième siècle, à la suite du développement pris par l’exploitation des carrières de porphyre local, l’hôpital doit faire face à une demande de soins importante : nombreux ouvriers carriers accidentés. Beaucoup de salles supplémentaires doivent être ajoutées. Par la suite du personnel laïc fit son entrée dans l’établissement (infirmières, aides- soignantes, et personnel d’entretien). La communauté religieuse jouera un rôle prépondérant jusqu’en 1980, date à laquelle les derniers patients quittent l’hôpital devenu depuis une gériatrie.

Les carrières de porphyre à Quenast

Ce sont les plus importantes carrières à ciel ouvert d’Europe avec une superficie de 140 hectares et, par endroits, une profondeur de 125 m.

Depuis le XVll ième siècle, on y extrait le porphyre, pierre d’origine volcanique.

A l’origine, le porphyre était exploité dans la région par les habitants du village pour leur usage personnel. La roche extraite est très dure et servait traditionnellement à la confection des célèbres pavés routiers belges. A l’heure actuelle le porphyre est destiné au ballast des chemins de fer et du TGV.

Les carrières ont profondément marqué le paysage et l’architecture rebecquois. Les terrils forment des collines boisées au pied desquelles on trouve encore de nos jours des maisons ouvrières avec une architecture typique utilisant la pierre locale.

Modalités

Rendez-vous au centre sportif de Basse-Wavre à 8h15 et départ à 8h30 précises. Le retour est prévu vers 19h.

Le prix de cette excursion est de 59€ à verser sur le compte d’énéo en y indiquant dans la communication la référence LES, votre nom et le numéro de votre GSM. Celui-ci m’est utile au cas où vous ne seriez pas au départ : je peux alors vous téléphoner et le car attend quelques minutes. Pourriez-vous effectuer votre paiement pour le 12 septembre au plus tard : cela m’évitera de nombreux rappels par téléphone. A notre retour, nous irons boire un verre tous ensemble au centre sportif de Wavre.

Christine Dupaix-Moulin